18 décembre 2006
le retour du "jet d'ail"
Cette année c'est décidé nous ne céderons pas aux sirènes de la surconsomation : Noel sera d'une simplicité quasi monacale, arrière ! produits de pseudo fêtes de piètre qualité facturé au prix de l'or ! Haro ! sur les foies gras massacrés à la chaine, aux tristes zomards aux antennes pendantes et aux ventres creux, au débiles caviars de provenaces douteuses, aux micros huitres creuses (dans tout les sens du terme) qui baillent aux corneilles et aux truffes du Périgord vennant d'italie...... (si si , vu ce week-end....je dirais pas zou, du moin pas tout de suite!! ) Noel sera donc simple mais pas triste, et pour se faire peter la sous-ventrière nous attendrons donc la saint Gaston (qui, tout le monde le sait, tombe le 6 fevrier) pour retrouver les vrais bons produits au vrai bon juste prix et rire un peu des neuneus qui se seront endetté jusqu'au cou chez Cetelem, pour la poularde qui n'avait vu la bresse que pendant son transit en camion depuis sa hongrie natale......na! c'est comme ça ! on ne m'y reprendra pas ! décroissons dans la joie et l'allégresse !!!!!"
Nous avons donc commençer une campagne de tests afin d'élaborer "le menu de noel raisonné et raisonnable"
En entrée : pour le moment, bien placé dans le tierçé de tête nous trouvons:
-Soupe d'ail rose de lautrec aux pétales de morue
Inspirée d'une recettes de monsieuuur JF Piège (dans le gros bouquin de Ducasse)
simple, rapide, éfficace....et cette petite toutche lusitannienne qui me poursuit en ce moment.
-pour une douzaine de convives décroissants
pas cher (3500 ou 4000 francs CFA par tête):-12 têtes d'ail rose de lautrec ( oui oui! ça fait une par tête de pipe! mais faut ce qui faut, on a éssayé avec moins, ça va pas.....)
-200g de patates à soupe (c'est pas beaucoup mais ça suffit)
-100g de choriço portugais en petits dés
-oignons
-bouquet garni
-600/800g de filet de cabillau préparé façon morue (voir épisodes précédents)
-fond blanc (3/4 l)
-bouillon de poule (3/4 l)
-très bonne huile d'olive
-Douze jaunes d'oeufs
facile (moin de deux heures dont une à glandouiller): préparer la soupe: dans une cocote, faire revenir choriço et oignons dans l'huile d'olive, mouiller avec le bouillon et le fond, ajouter les patates, l'ail (épluché et dégermé) et le bouquet.....laisser cuire 1 heure ( trops facile jusqu'la...)
donc zo bout d'une heure plus tard.....
-Retirer le choriço (ou pas , il y a un début de schisme sur cette question....) retirer le bouquet et wissssssser à mort dans le blender , ajouter huile d'olive et rewissssser, réserver au chaud (trops, trops simple....)
-Cuire le cabillau sous vide ( comme là )
-Efeuiller le zan suite dans une assiette creuse, verser la toupe bien saude, ajouter le jaune d'oeuf ( c'est là que c'est dur dur ! : faut pas le crever!) et une petite tranche de pain grillé (très très fin : 1 à 2 mm maxi) à l'huile d'olive
-Un trait d'huile d'olive : voila si tout fini..........étonnant! non?
Efficace( trois bises sur le front ) : quel bonheur de voir tout la tablée décroissante faire des grands slurps, et des grands slurps....( copyright ici)
Bon il y a p'tet quelques améliorations à envisager, ajouter quelques copeaux de bellota-bellota par exemple.....ok ok ! mais le jabugo c'est hors de prix toute l'année alors.......on à le droit non ?
-Un p'tit blanc charmant pour accompagner: viré-cléssé par exemple?????
nota: vous aviez bien compris que je n'ai rien contre les hongrois et les Neuneus
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14 commentaires:
C'est normal d'être obligée d'être raisonnable... quand on acheté le Piège-Ducasse, il ne reste plus de sous pour acheter à manger!
Mais non mais non! il suffit de le photocopier au bureau pendant la pose.....j'en suis à la lettre P heureusement les CSJ sont à Coquille et non à Saint jacques!!ouf! toujours pas fait gauler à la photocopieuse !!!!!!
et moi qui pensais que tu bossais dur, le mythe s'effondre !!!!
Quand la slurperie rituelle se fait éthique, voire rebelle, je ne peux qu'ôter mon grand chapeau pour saluer la Duchesse Loulou, reine de la soupe qui empêche la nuit de Noël de virer à la débauche. Ben oui, avec tout cet ail, impossible de smacker quiconque sans se retrouver au poste.
On s'en lèche les babineset dire que je fais partie des veinards qui assisteront au repas de Noël.
Classieuse, ta petite "canja de bacalhau", tout de même! ;-)
détrompez vous mon cher Estèbe l'ail cuit longment ne laisse aucunes traces olfactives....
J'aurais tendance a dire que je te félicite pour les photos mais que ce n'est pas, mais alors vraiment pas une recette pour moi....ail et claude ne font pas bon ménage..même pas une question de goût mais plutot de ventre, ce dernier refusant obstinément de digérer ce bon viel ail...donc voilà, mais qui sait ;-)
Amitiés
Claude
Je signe tout de suite mais après je prends quand même des huitres ;)
aucune trace olfactive dis tu? j'hésite encore, moi et l'ail nous ne faisons pas bon ménage en temps normal, mais cette photo me fait largement douter ... est ce que je n'aime vraiment pas l'ail? je suis plus sure!
bon franchement l'ail ça sent l'ail c'est indubitable.....mais cuit en soupe ça n'a vraiment rien à voir avec le fait de croquer dans une gousse crue......qui à dit j'adore....on le sent d'ici!!!, cela dit l'ail reste très bon pour la santé.....mais pas pour emballer au Don Carlo...cha ché chure!! monsieur don diego de la Vega
eh bien moi je voue un culte a l'ail, même que ça pue du bec m'en fous, j'aime l'ail et il m'aime !
elle est chouette ta recette, tu ferais pas une ptite soupelette a l'oignon (pas cher et pétant) sur les coups de 5h du mat' ???
Baille !
Franchement très réussi l'éclairage sur la première photo.
Bravo daniel.
Ne me dites pas, mon cher Estèbe Skywalker, qu'une simple mais exquise souplette vous empêchera de dégainer votre sabre-laser pour un réveillon orgasmique au pied du sapin, au milieu des milliers de cadeaux? Vous inclinerez-vous devant le côté obscur et centripète de la force olfactive?
Perso, la sousoupe à l'ail, je la verrais bien pour l'after, après les huîtres, les CSJ, le homard et la dinde fourrée, malgré tout le respect que j'ai pour ma femme.
Le tout évidemment arrosé du Mâcon-Quintaine de Jean Thévenet! Jusqu'à plus soif, pour un Noël d'anthologie!
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