23 juillet 2007

La langoustine était toujours vivante...allez louillha !!



Découverte de la semaine : des langoustines vivantes....waou ! c'est l'a que ze confesse de n'en n'avoir jamais mangé avant, évidement les esprits critiques nous diront que de toute façon après un grand coup de sabre elles sont plus très vivantes les langoustines...donc ya pas de quoi en faire un plat, surtout au prix que ça coute, si c'est juste pour le plaisir de les tuer les pôve tites bêtes c'est n'importe nawac.....et bien pas du tout la langoustine vivante ça na rien a voir mais vraiment rien avec la même décédée en mer quelques jours auparavant (révélation n°1) déjà rien qu'a la couleur , z'avez vu ce rouge "pétant" magnifique, et pour la fraîcheur, la délicatesse de la chaire, ce gout légèrement sucré.....faut essayer, pour moi c'est " LE " crustacé ( révélation n°2) Donc voilà, les dites bêbêtes najouillaient gentillement dans un vivier,quand on en préleva 6 beaux spécimens bien vivaces et de beau calibre (250 g) afin de préparer: Les grosses langoustines justes roties au beurre d'estragon

Recette simplissime généralement appliquée au homard, mais qui convient vraiment bien a la finesse de nos langoustines (d'ailleur depuis on veut plus de homard...)

-Les langoustines : après une p'tite prière, et un adieux, prendre le gros couteau qui coupe bien , et crac, couper en deux, en commençant par la tête,( bin voui on est pas des sauvages) , ranger dans un plat allant au four (genre le lèche frite c'est bien), un peu de piment d'espelette (vraiment qu'un peu), et du beurre fondu dans lequel on aura haché quelques feuilles fraiches d'estagon...

-Le four position gril à fond, enfourner le plat juste en dessous, lasser rotir 2 ou 3 minutes (c'est bref), fermer la porte du four car même couper en deux depuis plusieures minutes ça gigote grave une fois sous le gril, réanimer les convives qui se seraient écroulés à la vue de ce spectacle un peu gore (pour certain(e) quelques goutes de champagne suffisent, pour d'autre prévoir quelques coupes de plus...)

-Sortir fissa du four , un peu de fleur de sel, et pi c'est tout....se delecter simplement des grognements satisfaits de la tablée....et confirmer à la blonde d'a coté que non, c'est pas possible ça ne bouge plus dans son assiette.....

KATONDONBU: le très zoli sancerre de m'siou Bourgeois, le Mont des Dannés qui s'apelle....

ps: Mde Capéla est priée de laisser son "cop" de vin vert et de se rendre au cyber-café le plus proche pour ses devoirs de vacances...en la remerçiant...

17 juillet 2007

une lotte, des cepes, vive l'automne......

En plein début de dépression devant le BBQ rempli d'eau et le sac de charbon de bois humide servant de refuge à quelques gourmandes limaces, on decida donc dans un dernier sursaut avant la corde de s'enfermer dans la cuisine, après avoir fermer les volets et allumé un piti feu pour secher nos shorts mouillés et nos tongs imbibées de boue devant la cheminée. Nous voilà partis pour un bon plat de saison en ce début de mois de novembre: Le tronçon de lotte en croute de cepes et son ragout de lentilles

-La queue de lotte: on ne reviendra pas sur le degré de pénibilité pour enlever toutes les peaux gluantes, mais bon, courage, y faut le faire, ensuite après avoir enlever l'arête, couper de beaux morceaux, et résever au frais
-Passer une belle poignée de cepes secs au wizzzzzzer pour en faire une sorte de poudre odorante, rouler les tronçons de lotte dedans
-Cuire des lentilles vertes de le puy, avec oignon, carotte, bouquet garni
-faire revenir au beurre des petits lardons, une carotte et un oignon rouge coupé finement, ajouter les lentilles zégoutées
-Prélever deux poignées de lentilles et les passer au mixer avec de la crème liquide, filtrer : Et hop ! voilà le zu.....
-secher au four entre deux plaques de fines tranches de ventrèche
-Dans une pouale cuire les tronçons de lotte panée doucement au beurre, au bout du temps qu'il faudra pour que ce soit doré...mettre au four pour que la température à coeur approche les 50 °c (ça c'est le détail qui tue....que celui qui y arrive avec son petit thermomètre, la tête dans le four nous fasse signe on lui donnera une médaille )
-quand la lotte est cuite trancher l'entame pour faire apparaitre la belle couleur nacrée de la bête, jeter négligeament ledit tentam au chat ( c'est très chic) ou à un des convives affamé (c'est moins classe j'en conviens) et servir dignement, simplement vêtu d'un gros pull en cachemir et double paire de chausettes en laine et chantonnant pour se réchauffer cette petite comptine de Desproges
-Nous irons au Mexique pour voir trembler la terre quand les fêlés du ballon s'éjaculent des vestiaires.
-Nous irons à Rio compter les enfants pauvres avant d'aller danser en bermuda résille.
-Nous irons à Jérusalem comme à Berlin nous lamenter au pied du mur.
-Nous irons au fond du désert compter les bouts d'hélicoptère oubliés cet hiver sous la poussière automobile.
-Nous irons au fond des Carpates pour frissonner au loup-garou et voir s'enfiler les blattes dans le cimetière aux hiboux.
-Nous irons à Tananarive, pour voir si ta nana revient.
-Nous irons à Pekin pour bouffer chez Maxim's et pour voir si la Chine commence à s'habiller Cardin.
-Nous irons au bout du monde ...
-Nous n'irons plus au Liban, les cèdres sont coupés, les enfants que voilà ne savent plus chanter.

et bonnes vacances chez vous........









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12 juillet 2007

zoyeux naniversaire.....

Puisque l'on est dans la série des spéciales dédicaces, ce petit billet est tout spécialement dédié à Madame Capéla qui vient de fêter dignement son naniversaire, ce qui, à son grand âge mérite le respect et aussi quelques agapes des plus zagréables au Crillon (merçi monsieur Piège ) Après celà rien de tel qu'un petit pigeon pour redescendre sur terre voilà donc une interprétation (tirée encore une fois du zoli livre d'Anne Sophie Pic) du pigeon aux petits pois :Poitrine de pigeon rotie en cocotte, les cuisses en parmentier de petits pois, des morilles....

Attention c'est parti, pour 2 personnes :
Si Mde Capela fait partie des 2 personnes sus-citées prévoir tout de suite une ou deux bouteilles de Ruinart pour la faire patienter, la recette étant somme toute un peu longue....donc servir deux coupes, puis:
-Les pigeons (1 par personne) séparer les cuisses et les faire confire dans de la graisse de canard pendant 2 ou 3 heures à 80 °c....et oui si vous avez pas fait gaffe à ce petit détail, z'êtes bon pour redescendre à la cave chercher quelques munitions, la pénurie de champagne risquant de se faire sentir, ce qui rend en général Madame Capela terriblement vindicative, surtout si en plus elle commence à avoir faim.....
-une fois les cuisses bien cuites (comme Mde Capela vu qu'elle à toujours rien avalé, du moins de solide..) les éffilocher, assaisonner, reserver
-les petits pois: en prendre des nouveaux, les faire écosser par madame Capela, ce qui lui permettra de faire une petite pause,( lui promettre quand même une petite coupe une fois qu'elle aura fini...on à rien sans rien....) les cuire à l'anglaise, refroidir rapidement, passer au wizzzzzer et ajouter de l'écorce d'orange sechée réduite en poudre
-Faire tremper les morilles si elle sont sèches
-cuire les poitrines de pigeon sur l'os en cocotte, les faire dorer 5 minutes, et puis hop! au four pour une dizaine de minutes (c'est boucou mieux quand c'est bien rosé, enfin, saignant quoi...)
-Faire sauter les morilles au beurre avec quelques zéchalotes, en hacher une partie et les incorporer aux cuisses de pigeon
-monter de joli parmentier avec les cuisses de pigeons et la purée de petits pois
-disposer tout celà très zoliment dans l'assiette, ajouter le jus de cuisson préalablement déglacé avec un peu d'eau
-réveiller Madame Capela qui s'était légèrement assoupie sur le canapé (en général le doux bruit produit par l'ouverture d'une bouteille de champagne suffit à la sortir de sa torpeur...)
-Entonner de votre plus belle voix de stentor un magnifique "zoyeux zaniversaire, nos voeux les plus sincères....ect " et ne pas oublier de biser le front de votre correctrice préférée avant de passer à table
et donc KATONDONBU : à part du champagne, enfin pour qui vous savez.....ce petit bordeaux qui trainait au fond de la cave......des fois il y a de bonnes surprises
au fond de la cave....dommage c'était la dernière.....

02 juillet 2007

burger gascon....on en rêvait, il l'a fait !

La page du jour est entièrement dédiée à notre gourou du moment, j'ai nommé l' Estèbe, le grand Estèbe, la lumière de l'helvetie (et non la lanterne)...diantre me direz vous pourquoi vouer une si grande dévotion à ce vil personnage aux goûts et aux moeurs si particulières, tout simplement car il nous à amené la lumière à nous autres simples pêcheurs des bords de la Marne...ze m'éxplique rapidement avant que l'on nous envoi la grande voiture avec les messieurs habillés en blanc...voilà ça fait plus de doute pour grand monde, ici on aime bien les burgers, plus ils sont déviants et plus qu'on les adores , au munster, à l'andouillettes, aux ris de veau, on a presque tout osé....et quasiment tout réussi (prétentieux ,va), tout ,tout, sauf le canard....bin oui c'est couillon, on revait d'un burger au canard donc on à essayé....le magret, les aiguillettes tout ça coupé tout fin, mariné, aplatis, rien ni faisait le canard ça reste assez....ferme et dans le burger c'est vite le bazard et tout finit par terre avec les doigts qui dégoulinent de jus, non vraiment c'était trop pour des gens aussi fins et rafinés que nous sommes (bon à part peut être Don Diego de la Véga...) nous en étions à nous demander si une version avec du confit et des pommes salardaises serait envisageable....lorsque la lumière nous vint de l'autre coté du lac.....bon sang mais c'est bien sur ! bande de mongoliens le canard y faut le hacher......rahhh des fois j'vous jure on fait de la peine, mais merci not' bon Estèbe grace à vous voilà donc le: Burger gascon comme la lune
le canard: du magret, garder un peu de la peau bien grasse, tout passer dans le hachoir (grille moyenne) sel, poivre, piment d'espelette, grosse rasade d'armagnac, nous perso en plus on à rajouter des p'tit cubes de foie gras poualer, mouler avec vos petites mimines délicates un truc qui ressemble à un steak haché et zou sur la plancha
-La sauce : tout faire comme le maitre l'explique si bien
-le fromage: de l'ossau de la vallée
-option: poualer des tranche de foie gras frais ,éviter de faire comme nous et de se précipiter chez le docteur picard: les tranches de foie gras toutes prêtes sont tout bonnement abjectes, surement un truc de provenance hongroise....houps pardon pour la censure, donc procurer vous du vrai foie S.V.P ou faite sans, nous on les a dirigées direct vers la poubelle.....
-et ajouter de la roquette si la verdure ne vous fait pô peur
On servira cela avec des grosses frites avec la peau, cuites dans la graisse de canard, et bien sur on portera la noble offrande à table l'air humble et soumi, en évitant surtout de dire "c'est moi qui l'a fait" car par chez nous on sait tous que c'est pas vrai que seul le sieur suisse peut faire un truc pareil...
KATONDONBU: certain du coca light, d'autres du coca 0%, ceux là on les a fouettés et jetés dans le lac avec des poids au pieds, les autres se sont delectés avec ce petit cote du rhône komonlézaime......