30 octobre 2007

La sole et le décalage horaire.....

Oyé! oyé! brave gens qui disait sur la télé gouvernementale numéro 6 : "cette nuit à trois heure du matin y sera plus que deux heures et donc vous pourrez dormir une heure de plus dimanche matin". Nous on à été carrément scandalisé que la chaîne gouvernementale numéro 6 fasse l'éloge de la feignanterie, et de la paresse alors qu'elle aurait bien évidement dut encourager le peuple lobotomisé à se lever une heure plus tôt pour travailler plus et gagner plus le dimanche, vu que c'est à la mode en ce moment,ou tout au moin assister à la messe de 8 heures et non celle de 11 heure qui n'est, on le sait bien que pretexte pour prendre l'apéro.Estomaqué et abasourdit qu'on était....Faisant fi de telle consigne laxiste, nous décidame dans un élan hautement patriotique et afin de relancer enfin cette économie moribonde à ne pas toucher à notre reveil. En ce dimanche matin de honte pour l'effort nationale nous voilà donc parti nuitament pour rendre visite, à notre blonde poissonière afin de nous concocter une: Grosse sole sur son lit de pommes fondantes au parfum de chorizo

(Titre hautement prétentieux mais ça plait toujours....)

Nous trouvant donc de bien bonne heure au marché nous umes la surprise de ne point y trouver la blonde poissonière, diantre la péronèle aurait elle été aussi contaminée par cet appel à la débauche matinale, afin de ne pas succomber au froid nous fumes obligé de trouver refuge dans un de ces petits estaminets qui bordent la place dite"du marché" nous trouvames zalors enfin un peu de réconfort patriotique auprès de quelques maraichers frais et dispos avec qui nous partageames quelques cafés et liqueurs...en échangeant des propos forts courtois et amicaux sur les déboire conjugaux de notre grand président....(remarquez comme nous manions bien les temps compliqués depuis que l'on s'est offert un Becherel ), mais revenons donc à nos moutons, enfin nos poissons :
-La sole : une grosse genre 400/500g la faire dépouiller par la feignasse marchande en la menaçant de sentir la brulure du fouet sur ses piteuses epaules (on se repete un peu là) La cuire façon meunière, c'est à dire dans plein beaucoup de beurre, lever les filets, reserver
-Le fumet au chorizo: dans une cocote faire revenir un oignon, de l'ail dans de l'huile d'olive avec des tranche de vieux chorizo portugais, mouiller au vin blanc, reduire puis ajouter du fumet de crustacé et du fumet de poisson (1 litre en tout) plus, un peu de thym et laurier, laisser bloublouter un peu, puis on ajoute les patates coupées en fines tranches ( 2mm)...et zou dans le four pour 15 bonnes minutes
-Dans la pouale de la sole on fait revenir fissa, du citron confit, des tomates confites, des olives noires le tout coupé en pitis morçeaux
-On égoute le patates, et on les dispose de zoli façon dans l'assiète, nous on à choisi en rosace, mais on aurait pu faire en triangle ou en fleur de lys....bref, dessus on met les petits bouts de citron etc..., les filets de sole, et on nappera de la sauce qui reste dans la cocote....

et voilà enfin une bonne heure offerte qui a bien été utilisée, merçi oncle Tom, merçi......


KATONDONBU: vu qu'on avait un peu d'avance on se permis de faire péter une "montée de Tonnerre" On adore, rien que le nom y fait rever les esprits déviants que nous sommes.......



















24 octobre 2007

makabu ?, bah pas que de l'eau......

Pour continuer dans la coquille Saint-Jacque, vu que c'est la saison et que dame Mamina nous a pas encore intentée de procès pour plagiat, ou concurrence déloyale sauvage, et que , en plus il nous en restait quelques z'unes des coquilles suite à nos élucubrations de l'autre jour avec nos friands façon Tricatel. Retour à du plus simple ,du plus rapide, du japonisant, du toucon quoi ! avec les
Noix de Saint-jacque marinée au gingembre sur un lit de Makabu
Bon pour les algues des "makabu"on est pas très sure de l'appellation exacte vu qu'on les a trouvés dans une épicerie nippone et qu'on a eu un peu de mal à déchifrer l'emballage...on les a donc fait tremper dans l'eau tiède pour les réhydrater, puis cuitent à l'eau quelques minutes et enfin sautées au wok avec un trait de sauce soja et jus de citron, p'être pas très académique comme méthode, mais bon ça marche, le résultat étant comment dire asser étonnant.... un goût du genre quand on boit la tasse dans une lagune qui aurait bien chauffée au soleil...très très marin en fait avec un p'tit arrière goût de....poisson mort ont assurés les moins convaincus..., mais bon pour les autres finalement pas si désagréable que cela .....
-Les saint-jacques : que les noix comme précédement on les laisse tremper quelques temps dans un doux mélange constitué de sauce soja, sucre, huile, un gros orteil de gingembre rappé, et un trait de worchesterchire sauce , puis hop on égoute et on jette 2 minutes dans une pouale très chaude, sans rien de plus, on évacue fissa, on coupe le feu et on balance dans la pouale la marinade, on laisse bloublouter un instant et on nappe avec et pis c'est tout, on servira donc fièrement en murmurant doucement à l'oreille de madame Capéla: que bin, pour une fois on a pas salopé toute la cuisine pour un p'tit plat toucon, alors, on savourera quelques instants son oeil humide de reconnaissance (bon là on arrete de rêver, plus personne me croit , on passe donc à table....)
KATONDONBU:
Petite découverte d'une foire au vin, un Quincy, tient ça change.....et en plus on adore l'étiquette un brin ringarde...vin noble, faudra m'expliquer quand même.....


22 octobre 2007

tout le monde y s'apelle pô Mamina....

Ben oui, dès que l'on se colle aux coquilles saint jacques forcement on à l'impression de faire du "Mamina" tant son érudition dans le domaine est immense .Donc nous quand on attaque les plates bandes de Dame Mamina, on le fait avec respect et humilité, donc sérieusement...moui, moui bien sure....Et en plus on la remerçie la Dame pour nous avoir repasser la patate chaude, on va devoir bosser pour donner 5 blogs qui nous plaisent si j'ai bien compris, en plus y'a un truc à gagner mais je sais pas trop quoi vu que le lien il est en anglais, et que nous les rosbifs on les comprend pô bien....donc va falloir choisir, ce qui va être dur vu que par nature, on aime personne et on jalouse les autres....donc voilà :

-1 Lili violette et les copains du Kibou : Je la met direct en pôle position par ce que c'est une grande malade du genre psycopathe et j'ai peur des represailles ( je l'ai déjà vue à l'oeuvre, on était dans la même unité psychatrique à Villejuif)
-2 Le blog d'olif : depuis qu'on l'a découvert, on a bien meilleure conscience quand on "déguste" le vin comme des trous...on se cultive , a n'a rien a voir...
-3 Dr Slurp, le maitre hélevète : sans lui on ne serait rien
-4 Bob l'éponge: comme ça pour rien, mais on doit avoir des points communs, vu que au bistro tout le monde m'appel Bob.....
-5 Les photos de Nico : y a pas que la bouffe et le pinard dans la vie tout de même ! et pis c'est un pote à Bob et y fait des belles photos lui.....

et pis donc aussi le lien "j'comprend rien" chez IKLER voila ça c'est fait, de toute façon on peut rien lui refuser à la Dame du Berry.... maintenant repassons aux choses sérieuses avec: Les boutons de Saint-Jacques à la ratatouille pistaché

Un petit plat tout simple, enfin presque, pompé dans le charmant bouquin de Michel Troisgros
il faudra:
-Des beaux légumes de "saison" : courgettes, aubergines, poivrons rouges et jaunes, tomates, que des trucs de saison j'vous dit, après avoir enlevé la peau des tomates zé poivrons, on coupe tout en petits cubes genre 1/2 cm de coté, on vous en voudra pas si il y a 1 mm de plus ...quoi que....
on fait revenir à l'huile d'olive et avec de l'ail haché menu, pas trop longtemps faut que cela reste un peu croquant, à la fin de la cuisson on rajoutera le jus d'un demi citron jaune, du thym frais, et des pistaches légèrement toréfiées
-Les saint-Jacques: les prendre entières, refuser le chant de sirène de la blonde poissonnière qui essaye de vous refourguer la barquette des "déjà toutes prètes" faut qu'elles soient bien fermées donc du genre bien vivantes... sinon passez votre chemin et achetez plutôt une tête de veau, qui elle en fait est plus pratique à préparer quand c'est plutôt mort ....bon là on s'égare...
-Les coquilles, on les ouvre, on gardera les bardes pour une autre fois (ou pour animer une fin de banquet..ok on l'a déjà fait....celle la ), Les noix on tentera donc de les entourer d'une feuille d'épinard préalablement blanchie et quelques zestes d'orange coupés menus.....ensuite.....attention les nerfs...faut arriver à tout fourrer dans un p'tit chausson de pate feuilletée.....très, très fine la pâte qui disait mr Troisgros....zut raté, enfin bon presque....hop un p'tit coup de jaune d'oeuf et zou dans l'four à donf ! 5 minutes maxi, ça cuit, ça dore, ça gonfle, mais bon pour les boutons on repassera, l'aspect du truc étant quand asser proche du friand de la cantine, "non ! arrète tu te fait du mal!, que veux tu tout le monde ne s'apelle pas Mamina!" me chuchotait à l'oreille madame Capela pendant que j'enjambais le balcon, un magnum de colioure à la main afin de bien lester ma chute ....


Les autres à ma santé il z'en burent plein du sancerre......










19 octobre 2007

Les créations du frigo, on le confesse....

Tout récemment sortie d'une cure dans un établissement hautement spécialisé pour traiter les cas déséspérés liés à l'addiction profonde au burger et à la vache folle, nous sommes tombés sur un jeu intérressant en passant chez lili violette l'instigatrice en serait lilizen, on connait pas bien, mais on la remerçie de cette heureuse initiative qui va bien dans le sens de notre réinsertion à nous. On avait donc un p'tit billet tout prêt qu'on savait pas trop si fallait le montrer tellement cela risquait de nuire à la réputation sérieuse et élitiste de ce blog, voilà donc un truc fait sur le pouce et dont on est quand même fier comme un propriétaire de bar-tabac (faut assumer, des fois c'est dur) il y a quelques temps avec des fonds de placards et du frigo. On se gardera bien de divulger les dates de péremption qui devaient être toutes bien dépassées (mais c'est plus drôle, non ? )
voici donc le Burger de la dernière chance

Elucubration d'un soir dont on ne pu tirer du frigo que: une boite de thon, un citron vert dangereusement entamé par la réalisation de quelques ti' punchs ( compagnon indispensable pour la recherche de l'inspiration divine quand le frigo est vide, le bar lui ne l'étant que très rarement) des olives noires, de la tome de montagne, et une espèce de purée de tomates séchées bien industrielle. Le punch, les déplorables manières, et l'appétit inébralable de l'ensemble des convives ne nous permire pas hélas de tirer le portrait de ce burger là....
Comme il n'y avait mème plus de Coca.....on accompagna tout ça d'un bon petit blanc digne du meilleur buffet campagnard chez saint-maclou....non la j'avoue j'éxagère un peu. Pas de photos n'on plus, la tablée ayant décidé en signe de remerçiement à ce frugal en-cas de les briser sur l'occiput de son voisin le plus proche...... (là on a gardé des preuves en image...)








02 octobre 2007

bouillon toucon....enfin presque....

Tient vla un truc qu'on avait un peu oublié, limite on pensait avoir perdu les photos, c'était une expérience suite à un mémorable diner chez msieur Piège "aux Ambassadeurs", des langoustines crues dans une espèce de bouillon.....ça nous avait laissé un souvenir du genre mémorable, alors quand on trouvé de beaux spécimens vivants (et oui , vu que c'est cru, la fraicheur nous paraissait un élément important sinon indispensable pour ne pas finir la soirée en appelant raoul dans le grand téléphone blanc.... ha ! romantisme quand tu nous tient...) on s'est dit qu'on allait tout pomper
Vu que le maitre ne nous à pas révéler le secret du bouillon qui tuait sa mère.....alors nous on à improvisé....et là on le dit sans sourciller, bien droit dans nos bottes et le front bien haut : ouai c'est vrai, il nous reste encore bien du boulot.....pour faire les mêmes queues de grosses langoustines crues dans leur bouillon corsé de citronelle,

que maitre Piège.
Donc dans l'ordre, on a pris: des grosses langoustines vivantes comme ici, les têtes on les a écrabouillées avec d'autres qui nous restaient au congelo (bin voui les langoustines c'est un peu comme rocco sifredi : on utilise plus souvent les queues que les têtes....oups pardon je m'égare....donc on congèle des stocks de têtes au cas zou....) on accompagne d'echalottes hachées menu, un peu de vin blanc, on laisse reduire à sec, puis on mouille avec 2 bon litres d'eau, un peu de sauce soja, un gros bouquet de citronelle, et on oubli quelques heures sur le coin du fourneau pour que ça bloubloute doucement...quand c'est reduit de moitié on filtre fin fin, (c'est la qu'on se rends compte que des fois on est des vraies dindes, bien sure : fallait coller les p'tites impurtés avec du blanc d'oeuf pour que l'bouillon y soye bien clair, bin oui, bin oui, on le savait pô...mais on apprend tous les jours...) on rectifie l'assaisonnement, pchittt un petit trait de citron vert, et ensuite attention : on chauffe les assièttes, on surchauffe le bouillon, dans les assièttes au dernier moment on pose les queues de langoustines crues (et décortiquées , on précise quand même..) et on recouvre du bouillon brulant (qui, et voui, vous venez de comprendre...va cuire légerement les langoustines....ahahah magique ! ) et la on bombe le torse, et on s'ecria "bin ouai c'est moi qui l'ai fait" ce à quoi l'ensemble des convives repondire en coeur"c'est sur, ta raison parce que ça ressemble pas du tout à ce qu'on a manger chez Piège !" snif .......les zingrats.....
Et comme c'est tendance en ce moment (voir chez l'ami Olif) on vous montre madame Capela en pleine dégustation de vin avec une de ses copine blonde.....c'est pas beau , je sais....
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